sábado, 26 de septiembre de 2015

Régates Royales de Cannes. "Moonbeam IV" del RCNP ganador entre los Big Boat a falta de una prueba


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"Moonbeam IV", del Real Club Náutico de Palma,  gana la regata de Cannes y el Trofeo Panerai 2015

"Marigold", áurico de 1892 abanderado del RCNB, se afianza en el primer puesto de su clase

"Yanira", también del RCNB, en el top ten de la muy numerosa clase de "Clásicos"


Por clases, la clasificación tras 3 regatas se encuentra así:

- Big Boat: 1º "Moonbeam IV", 2º "Monnbeam Of Fife" y 3º "Halloweens"
- Aúricos:  1º "Marigold", 2º "Tilly XV" y 3º "Chinook" 
- Clásicos: 1º "Ea", 2º "Sagitarius" y 3º "Naif"   ... 7º "Yanira"
- Época Marconi de más de 15 metros: 1º "Manitu", 2º "Skylark" y 3º "Leonore"
- Época Marconi de menos de 15 metros: 1º "Cholita", 2º "Carron II" y 3º "Jalina"
- Espiritu de Tradición: 1º "Helisara", 2º "Freya 2003" y 3º "Kookaburra III"
- Tofinou: 1º "Pitch", 2º "Pippa" y 3º "Nirvana II"

Doble triángulo en el interior de la bahía de Cannes para los clásicos: El viernes fue, sin duda, el mejor día de la 37ª Régates Royales - Trophée Panerai. Los equipos y los organizadores tuvieron que esperar por un tiempo, pero luego se vieron recompensados con excelentes condiciones, el viento aumentando progresivamente a más de 15 nudos con mar plana, cielos azules y un clima cálido. Moonbeam IV, Cholita, Caléndula y Manitou dominan en sus clases.

La brise a fait la grasse matinée ! Et il a fallu patienter jusqu’à 13h00 pour qu’un léger souffle s’installe durablement sur la baie de La Napoule et le golfe Juan : tous les équipages ont donc rongé leur frein à terre avant de s’élancer sur un grand triangle devant Cannes pour les Yachts de Tradition et sur un dernier parcours banane pour les Dragon derrière la pointe de la Croisette. Et les conditions météo devenaient parfaites en milieu d’après-midi avec un vent de Sud-Sud Ouest qui montait progressivement jusqu’à 12 nœuds, puis 15 puis 18… De quoi favoriser les manœuvres et il y en a eu pour prendre le meilleur sur ses concurrents !

Un golfe clair
Du côté des Dragon, l’Allemand Michaël Schmidt (M3) avait un bon coussin d’avance sur les cinq manches courues précédemment et il suffisait à l’équipage germanique d’assurer pour s’adjuger le titre. Avec une douzaine de nœuds dans le golfe Juan, le plan d’eau n’était pourtant pas si facile à lire puisque le vent de Sud-Ouest était dévié par les îles de Lérins et la bouée au vent près de Sainte-Marguerite imposait de bien anticiper les bascules à son approche. Et c’est finalement Yvan Bradbury (Blue Haze), le vainqueur de la première manche qui terminait en beauté ! Et de nouveau, sa compatriote Gavia Wilkinson-Cox (Jerboa) s’adjugeait la deuxième place devant l’Estonien Mihkel Khosk (AAB Fun)…
Mais comme le Germanique concluait avec une cinquième position cette ultime manche, Michaël Schmidt (M3) s’impose avec 14 points au compteur, soit quatre points de moins que Yvan Bradbury (Blue Haze) et cinq points de moins que Gavia Wilkinson-Cox (Jerboa) ! Un final très serré puisque le quatrième, l’Allemand Michaël Zankel (Powwow) cumule 23 points… Le premier Dragon français termine à une très honorable onzième place cette dernière régate confirmant que les deux jeunes talents du SB-20 qui épaulaient Didier Cuny (Adrénaline) n’ont fait que progresser au fil des manches : une quatorzième place au classement général sur six manches, juste devant un autre équipage français, Outlaw de Stéphane Baseden avec Pascal Rambeau à bord.


Je suis une légende…
A bord de Mariska, l’un des quatre 15mJI restauré qui navigue régulièrement à Cannes, le match débutait bien avec un super départ au bateau Comité et un virement de bord dans la foulée pour aller chercher la bascule sous les falaises de Théoule/mer. A raser la côte et les quelques roches immergées qui débordent la pointe, le Class J Shamrock V était une nouvelle fois l’ouvreur de cette piste bleue mais le duel était tendu lorsqu’il fallut redescendre sous foc ballon ou spinnaker vers Cannes entre Moonbeam IV et Mariska après une superbe manœuvre de gybe-set (empannage et envoi). Le duel tournait à l’avantage du Métrique mais le deuxième bord de près lui était fatal quand le vent monta d’un cran : le cotre aurique sur plan Fife faisait parler sa puissance sous grand-voile, flèche, trinquette et foc et pouvait dérouler jusqu’à l’arrivée sans coup férir.
Le scénario était similaire pour les autres classes qui cherchaient aussi à s’infiltrer au plus tôt vers la côte afin de bénéficier de cette rotation favorable de la brise. Car c’est essentiellement sur ces bords de près que cette manche s’est jouée pour les Yachts Classiques, avec parfois un goût amer quand il fallait subir les dévents perturbateurs d’un concurrent plus grand…


A l’issue de trois manches validées, les légendes des Régates Royales émergent dans presque toutes les classes à l’image du « plus âgé des anciens », Marigold le cotre aurique de 1892 parmi les Auriques, tandis que Moonbeam IV réalise pour l’instant le sans faute chez les Big Boats tout comme Cholita chez les Marconi de moins de 15 mètres et que Manitou est bien parti pour s’imposer samedi au final parmi les Marconi de plus de 15 mètres… A contrario, le match est loin d’être conclu pour les Classiques puisque Ea n’a que deux points d’avance sur Sagittarius ainsi que Helisara face à Freya 2003 chez les Spirit of Tradition. Enfin chez les Tofinou, Patrice Riboud (Pitch) n’est pas encore à l’abri d’un retour gagnant d’Edward Fort (Pippa) qui s’est imposé vendredi…

Focus sur… les Fighting Forties
Devant le quai Laubeuf, deux sisterships aux formes généreuses se côtoient même si leur gréement n’est pas tout à fait le même… Les New York 40 furent imaginés pour le célèbre yacht club en 1916. Nathanaël Herreshoff avait déjà exploré toutes les voies architecturales depuis l’âge de seize ans (Violet-1864) jusqu’aux dernières années de sa longue vie (Belisarius-1935) puisqu’il s’est éteint le 2 juin 1938 à 90 ans ! Avec pas moins de 18 000 plans pour plus de 2 000 voiliers réalisés la plupart dans le chantier voisin de son frère… Alors quand le New York Yacht Club (NYYC) a l’idée de créer une série monotype pour ses membres, il se tourne naturellement vers le plus titré des concepteurs qui a remporté six Coupe de l’America ! Vigilant (1893), Defender (1895), Columbia (1899 et 1901), Reliance (1903), Resolute (1920) restent les plus impressionnants voiliers de l’époque, mais l’architecte qui avait fait ses études d’ingénieur au MIT était aussi un créateur de vedettes, de cat-boats, de bateaux de pêche, de bâtiments de guerre, de dériveurs, de sloops, de ketchs, de yachts à moteur, de goélettes… et même d’un catamaran (Amarylis-1875).
La nouvelle jauge limite sensiblement les expressions architecturales mais en n’ayant qu’une longueur à la flottaison de 40 pieds comme contrainte, Nat Herreshoff peut imaginer toutes les formes possibles. Il a déjà réalisé pour le NYYC en 1900 quatre monotypes de 70 pieds à la flottaison (puis neuf autres rejoindront la flotte quelques années plus tard) qui ont marqué les esprits par leur légèreté, les forts élancements et leurs ponts plats : « la caractéristique principale de ces dessins de Herreshoff, c’est qu’ils passent imperturbables dans les mers agitées » dixit Casper Withney.
Et les Fighting Forties sont immédiatement un succès : douze bateaux sont construits dans la même année 1916 dont Pauline (devenu Chinook), Maisie et Rowdy, le dernier-né de cette première vague puisque deux autres exemplaires, Marilee et Rugosa seront mis à l’eau en 1926. Avec sa grande largeur au pont et son rapport de lest supérieur à 50%, ce monotype était extrêmement raide à la toile au point que l’éminent membre du NYYC, Edwin J. Schoettle déclarait : « ce sont d’excellents bateaux dans la brise, ayant la capacité d’être facilement manœuvré dans le gros temps. On m’a même dit qu’un Forty n’a jamais été vu avec un ris dans la grand-voile… » Et pourtant il était conçu pour être mené par trois équipiers ! Et dès l’année suivante des premières mises à l’eau, les New York One Design 40 se voyaient doter d’un bout dehors et leur voilure était augmentée…
En 1924, Memory gréé en yawl Marconi s’impose lors de la Bermuda Race (pourtant une course hauturière que n’avait pas prévue l’architecte !) et en 1930, c’est le dernier Fighting Forty construit, Rugosa, qui remporte cette même course au large… Désormais, ce sont Rowdy et Chinook qui portent haut les couleurs de l’architecte Nat Herreshoff, le « Sorcier de Bristol » !

Jeune Dragon
Le Cannois Gauthier Germain est l’un des plus jeunes équipiers des Régates Royales, embarqué à bord du Dragon de Didier Cuny (Adrénaline) avec son co-équipier de SB-20, Robin Follin… A 23 ans, côtoyer les stars de ce monotype de 1929 a quelque chose de paradoxal lorsqu’on sait que la moyenne d’âge des Dragonistes est plus proche de la cinquantaine !
« J’ai fait toute la filière dériveur (Optimist, 420) au CREPS d’Antibes et cette année, j’ai fait toute la saison en SB-20 avec Robin Follin avec qui je navigue pour les Régates Royales : nous sommes Champions du Monde en titre… Je découvre le Dragon et les gros bateaux cette saison pour participer au Tour de France à la Voile l’an prochain. Vendredi matin, nous étions quatorzième au classement général, premier Français devant Pascal Rambeau ! Avec Robin, nous faisons aussi du match-race : nous revenons d’ailleurs d’une épreuve du Championnat du Monde en Pologne pour les moins de 23 ans et nous terminons cinquièmes. Avec d’autres équipiers, nous avons remporté le Championnat de France en Open 5.7 à Martigues en août dernier…
Le Dragon, c’est très intéressant parce que la flotte est très dense : il n’y a qu’une vingtaine de mètres d’écart à la bouée au vent entre les très bons et les moins bons après 45 minutes de près ! C’est finalement un bateau qui s’apprend vite : je suis n°1 pour faire voler le spinnaker au vent arrière et pour régler le génois au près, en participant à la tactique. C’est un plan d’eau que je connais bien, le golfe Juan puisque j’ai commencé la voile à YCC en Optimist. Devancer les meilleurs spécialistes, médaillés olympiques ou champions du monde, même si c’est éphémère, c’est un bonheur : là, on va essayer de garder Pascal Rambeau derrière nous… »


Panerai Challenge of Challenge
Au sein du Trophée Panerai, l’horloger italien proposait un nouveau défi : le Challenge of Challenge. Deux Yachts de Tradition de la même catégorie déclaraient se défier en temps réel à l’occasion d’une des manches des Régates Royales de Cannes. Ce vendredi, ce sont donc Moonbeam III, le plan William Fife de 1903 qui affrontait Hallowe’en, un autre dessin de l’architecte écossais mais de 1926. Le premier gréé en cotre aurique porte 372 m2 de toile pour 24,67 mètres de coque et 50 tonnes de déplacement, le deuxième est un cotre Marconi de 24,75 mètres pour 40 tonnes et 295 m2 de voilure… Et c’est finalement Moonbeam of Fife qui prenait le meilleur en temps réel à l’issue d’un peu plus d’une heure trente de course !

Prévisions météo
L’anticyclone des Açores centré sur les îles Britanniques repoussent les dépressions atlantiques en se renforçant : le grand beau temps s’installe donc durablement sur toute la France et perdure sur la Méditerranée avec toujours un flux de secteur Sud dans la baie de La Napoule. Mais si la journée de vendredi a été favorable pour les Régates Royales-Trophée Panerai, ce début de week-end s’annonce plus mou… Certes très peu de nuages si ce n’est un léger voile en altitude, une houle quasiment disparue, un clapot presque inexistant, mais une brise aussi paresseuse ! Au point qu’il ne faut pas s’attendre à plus de 7 nœuds de vent pour samedi, plutôt de secteur Sud-Est. Dimanche devrait être plus animé avec un flux de secteur Est modéré de 15 à 18 nœuds pour rallier Saint-Tropez.

Lanzarote acoge mañana la llegada de la primera etapa de la Mini Transat Islas de Guadalupe

• La Marina de Lanzarote prepara la llegada de los ministas
• El primer Mini está previsto para mañana por la mañana sábado 26 de septiembre
• 72 participantes de 15 nacionalidades distintas conforman la flota de esta vigésima edición.


Tras la salida el pasado 19 de septiembre en Douarnenez, los regatistas de la vigésima edición de la Mini Transat Islas de Guadalupe llegarán a Lanzarote a partir del sábado 26 de septiembre, sobre las 11 horas para terminar así la primera etapa de esta gran aventura. Una primera etapa de un total de 1257 millas, saliendo desde Douarnenez, pasando el golfo de Vizcaya y la costa portuguesa hasta la isla canaria de Lanzarote. Por el momento, el líder es el francés Davy Beaudart (Flexirub) cuya actuación hasta ahora ha sido impecable y le sitúa hoy a 403.6 millas de la llegada.
Después de más de cinco días en el mar, bajo condiciones de navegación no siempre agradables, los navegantes de la Mini Transat Islas de Guadalupe serán acogidos en la nueva Marina Lanzarote del puerto de Arrecife, situada muy cerca del centro de la ciudad, con todas las comodidades necesarias para el mejor recibimiento que los ministas puedan imaginar.
No es la primera vez que la organización de la Mini Transat escoge Lanzarote como escala de esta reconocidísima prueba internacional ya que la idoneidad de su ubicación y las perfectas condiciones tanto de clima, como en infraestructuras denominan a la isla como perfecto enclave para este tipo de eventos. Tampoco es la primera vez que una de las instalaciones de Calero Marinas es escogida para albergar este evento ya que Puerto Calero ha sido sede en cinco ocasiones y es ahora, la nueva marina de Arrecife, Marina Lanzarote quien tendrá el honor de recibir a estos valerosos navegantes.
“Es un verdadero honor para Calero Marinas acoger la vigésima edición de la Mini Transat Islas de Guadalupe en la Marina de Lanzarote. Haremos todo lo que esté en nuestras manos para hacer de la estancia de los navegantes en Lanzarote, lo más agradable posible”, afirma José Juan Calero, Consejero Delegado de Calero Marinas.
Durante su estadía, los participantes podrán disfrutar de la isla y reponer fuerzas para la próxima etapa; cuya salida será el 31 de octubre, además de participar en un programa de actividades programadas con la escuela de vela del Real Club Náutico de Arrecife y la Escuela de Pesca de Arrecife.
Lanzarote da una cálida bienvenida a este evento con un importante éxito de participación en la campaña “Apadrina un Mini” con una magnífica acogida por parte del empresariado local, quienes darán soporte a los regatistas con aportaciones en especies y que participará de la programación social de este evento como la Mini Regata del día 24 de octubre entre otros.
Este evento no podría haber tenido lugar sin la inestimable colaboración de nuestros patrocinadores: Islas Canarias, Lanzarote, Concejalía de Turismo de Arrecife, Catlanza, Hotel Miramar, Cicar y el Real Club Náutico de Arrecife.


Agenda
Sábado 26 de septiembre
Fecha prevista para la llegada del primer navegante

Miércoles 7 de octubre
Entrega de premios de la primera etapa en la Marina Lanzarote

Sábado 24 de octubre
14h00 prólogo y entrega de premios del prólogo

Sábado 31 de octubre
12h00 SALIDA DE LA MINI TRANSAT ISLAS DE GUADALUPE (etapa 2 entre Lanzarote y Guadalupe)

Las cifras clave para entender la Mini Transat Islas de Guadalupe:
72 Minis
26 prototipos
46 series
7 barcos de apoyo
Recorrido: un total de 4021 millas a recorrer en dos etapas.
Primera etapa: Douarnenez - Lanzarote 1257 millas
Segunda etapa: Lanzarote - Guadalupe 2764 millas
68 hombres
4 mujeres
Media de edad: 33 años

Sobre la Mini Transat - Îles de Guadeloupe 2015
La Mini Transat - Îles de Guadeloupe 2015: En su 20 edición y por segunda vez consecutiva, la Mini Transat Îles de Guadeloupe vuelve a sus orígenes con una salida en Douarnenez (Francia). El puerto de Cornualles dará la salida a la flota de 72 ministas solitarios el 19 de septiembre hacia Lanzarote, donde los Mini 650 esperarán hasta el día 31 de octubre para atacar el Atlántico. Tras casi tres semanas de navegación, los regatistas cruzarán la línea de llegada de la Mini Transat - Islas de Guadalupe en Pointe-à-Pitre. En el barco de regata oceánica más pequeño del mundo, cada uno de los patrones utilizará su talento para cruzar las 2700 millas náuticas (4345 kilómetros) que les separan de las Antillas. En solitario, cada participante tendrá que encontrar sus propios recursos morales para vivir esta aventura única: una regata transatlántica en un espacio reducido y falto de comodidades donde su mayor reto será el cara a cara consigo mismos.

Fuente: Prensa Mini Transat Islas de Guadalupe 

jueves, 24 de septiembre de 2015

Régates Royales de Cannes. Homenaje a "Flo" y bonito recorrido de unas 20 millas

Entre los barcos de los clubes españoles, el "Moonbeam IV" y "Marigold" vuelven a ganar, y el Yanira recupera dos puestos.


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Con el homenaje a Florence Arthaud, la navegante francesa fallecida recientemente en accidente de helicóptero, ha comenzado la tercera jornada (segunda regata tras la suspensión de ayer) de las Régates Royales que se están celebrando en Cannes.

Moonbeam IV (RCNP)

Varias clases han repetido vencedor: en Big Boat el Moonbeam IV del RCNP; el "Cholita" entre los Época Marconi de menos de 15 metros; "Helisara" en Espiritu de Tradición y "Marigold" entre los Aúricos.

Los Tofinou navegan en tiempo real, y el que ha llegado primero, y por tanto, vencedor igual que en la 1ª jornada, ha sido el "Pitch"


Los que ha cambiado el vencedor del día han sido el "Manitu"entre los Época Marconi de más de 15 metro y entre los Clásicos el "María Giovanna II",  clase en la que El "Yanira" de Andres de León (RCNB), consigue un trabajado 6º puesto justo detrás del Maxi "Il Moro de Venezia"


Yanira (RCNB)

Cette journée de jeudi a débuté par un hommage à Florence Arthaud avec un concert de cornes de brume, de klaxons, de sirènes et autres sifflets au passage de Cœur Vaillant, le 8mJI de Philippe Monnet sillonnant le vieux port de Cannes sous grand voile pour rassembler les centaines d’équipiers à l’étrave de leur yacht de tradition. La navigatrice qui a participé plusieurs fois aux Régates Royales venait souvent se ressourcer au monastère de l’île de Saint-Honorat…

Hommage aussi à la création des Régates Royales organisées pour la première fois en l’honneur du Roi Christian X du Danemark en 1929 avec la venue du Prince Henrik de Danemark, invité par le Prince Albert de Monaco à venir tirer quelques bords sur le 15mJI Tuiga.


Tout dessus, tous dessus !
Et avec une brise légère sur une mer apaisée et un soleil resplendissant, cette deuxième manche des Régates Royales-Trophée Panerai pour les Yachts de Tradition était une aubaine pour exploiter au maximum ces voiliers d’antan : une petite dizaine de nœuds de secteur Sud-Ouest et un joli parcours triangulaire d’une vingtaine de milles. Du près, du spinnaker, du vent de travers, du louvoyage, tout était en place pour que les équipages tirent la quintessence de ces voiles auriques, flèches, clin focs, trinquettes, voiles d’étai, focs ballon, spinnakers, gennakers… Car c’est tout dessus que les soixante-trois inscrits répartis en sept classes se bousculaient sur la ligne de départ mouillée juste devant le Palais des Festivals.
Le premier tour de baie se déroulait sans accroc mais la brise commença à prendre des tours une heure après le coup de canon libérateur et ceux qui ne réduisirent point la toile connurent quelques déboires. Ce fut le cas pour Viola, le cotre aurique dessiné par William Fife en 1908 qui rompit son espar en bois à mi-hauteur juste au-dessus des barres de flèche : pas de blessés, mais des dégâts collatéraux constatés lors que le cutter classé monument historique national rentra au moteur quai Laubeuf.
Pour le reste de la flotte, ce renforcement accélérait le rythme et permettait aux équipages de démontrer leurs talents manœuvriers à l’image de Marigold (Nicholson 1892) le plus ancien parmi les Auriques, qui s’imposait avec maestria au bout de deux heures quarante minutes de course… et qui confortait sa domination au classement cumulé sur deux manches ! Et avec un bon vingt nœuds tassés, certains préférèrent lever le pied quand d’autres pouvaient encore « bourriner » dans une mer qui se formait assez rapidement : le grand Class J Shamrock V savourait une nouvelle fois les honneurs de la ligne mais ne pouvait tout de même pas sauver son handicap en temps compensé chez les Spirit of Tradition, au profit de Helisara, le plan Dick Carter de 1968.
Les Époque Marconi de moins de quinze mètres voyait Cholita, le plan Potter de 1937 prendre l’avantage alors que parmi les plus de quinze mètres, l’ancien voilier présidentiel de John Kennedy, Manitou imposait sa loi devant Skylark of 1937… Mais le spectacle était impressionnant quand Moonbeam IV talonnait le majestueux Elena, le plus grand de tous les yachts de tradition des Régates Royales-Trophée Panerai : déjà premier mardi, l’équipage de Mikael Créac’h peut aborder la suite avec sérénité chez les Big Boats. Enfin, le plan Olin Stephens Maria Giovanna II démontrait qu’il en avait encore sous le capot parmi les Classique. Mais le match final s’annonce très ouvert jusqu’à samedi car le classement cumulé est plus que serré...

Le come-back russe

Une première course fut lancée en tout début d’après-midi avec un joli Sud-Ouest d’une douzaine de nœuds pour un parcours aller-retour en deux tours : le monotype de 1929 pouvait ainsi exprimer tout son potentiel, les trois équipiers au rappel au près et le spinnaker en version « kite surf » au vent arrière… Des conditions qui ont particulièrement souri aux équipages russes qui avaient pourtant mal débuté les Régates Royales de Cannes.
Ainsi, Anatoly Loginov (Annapurna) remportait cette quatrième manche devant son compatriote Vasily Senatorov (Even Better) tandis que Victor Fogelson (Sunflower) s’adjugeait la sixième place… Pour autant, l’Allemand Michaël Schmidt (M3) s’octroyait la quatrième position derrière son compatriote Michaël Zankel (Powwow) et comme à ce stade de la course, la plus mauvaise manche courue peut être retirée, le germanique restait en tête du classement général provisoire…
Une nouvelle course était lancée à suivre dans une quinzaine de nœuds de Sud-Ouest pour cette fois deux tours et demi, l’arrivée s’effectuant contre le vent à mi-parcours. Et cette fois, c’est le Britannique Martin Payne (Bear) qui prenait le meilleur devant son compatriote Ivan Bradbury (Blue Haze) et le Français Stéphane Baseden (Outlaw). Et cela brassait sérieusement le classement sur cinq manches derrière l’impérial Michaël Schmidt (M3) toujours aux avant-postes avec 9 points. Celui-ci était donc talonné par trois Britanniques (Blue Haze, Jerboa, Bear) avec l’Allemand Michaël Zankel en embuscade. Les Régates Royales qui s’achèveront demain vendredi pour les Dragon (probablement avec deux manches à suivre) semblent donc avoir déjà décanté le podium qui devrait se jouer entre ces cinq équipages, l’Italien Giuseppe Duca (Cloud) étant déjà relégué à 30 points et le Russe Anatoly Loginov (Annapurna) à 33 points… Notons que le premier équipage hexagonal est quatorzième (Didier Cuny sur Adrénaline) talonné par son compatriote Stéphane Baseden à un petit point !

Un Prince aux Royales
HRH Prince Henrik de Danemark vient régulièrement aux Régates Royales-Trophée Panerai : habituellement à bord de son Dragon White Lady (DEN 166), Son Altesse a embarqué jeudi à bord de Tuiga, le 15mJI emblématique du Yacht Club de Monaco...

Les Régates Royales de Cannes ont été créées en l’honneur du Roi du Danemark !
« Le Roi Christian X du Danemark avait dans les années 30 une villa à Cannes où la famille royale venait passer quelques semaines : il régatait dans la baie avec Dana, le 6mJI de Madame V.G. Graae. En accord avec la municipalité, la Société des Régates de Cannes et l’International Yacht Club ont demandé au roi l’autorisation de dénommer « Régates Royales », la semaine de course organisée au printemps 1929. À sa mort, l’épreuve n’a pas été renouvelée. Quand je suis revenu à Cannes, je régatais en 6mJI. Puis je me suis mis au Dragon et la municipalité m’a demandé s’il était possible de renommer « Régates Royales » les épreuves organisées à l’automne ! J’ai bien sûr dit oui... »
Car vous avez longtemps pratiqué le Dragon, en particulier lors des Régates Royales !
« Je naviguais sur une autre classe de voilier il y a une quarantaine d’années, le Klar. Et j’en suis venu au Dragon au moment où il n’était plus série olympique. Parce qu’il n’y avait auparavant quasiment que des professionnels ! J’ai donc relancé la classe des Dragon au Danemark : nous étions trois en 1981… Je suis encore vice-président de l’association internationale des Dragon, mais désormais je ne fais plus de régate. A mon âge, il faut savoir s’arrêter ! »

La voile est une tradition au Danemark ?

« C’est un pays de marins puisque nous sommes entourés d’eau. La tradition maritime est très ancienne et nous avons d’excellents régatiers. Et les Danois sont souvent bien placés aux Jeux Olympiques en voile : souvenons-nous de Paul Elvström aux quatre médailles d’or ou de Poul-Richard Hol-Jensen, trois fois médaillé (deux or, une argent)… »

C’est une tradition familiale de pratiquer la voile ?
« Non, pas vraiment depuis le Roi Christian X ! Mais le Roi Juan Carlos d’Espagne naviguait beaucoup, et mon beau-frère le Roi de Grèce a gagné la médaille d’or aux Jeux Olympiques de Rome 1960 en Dragon… »

Et pour cette 37ème édition des Régates Royales, vous revenez à Cannes naviguer !
« Le Prince Albert m’a invité à suivre les courses sur Tuiga, le voilier emblématique du Yacht Club de Monaco : c’est la première fois que je navigue sur un 15mJI, conçu avant la Première Guerre Mondiale. On l’a retrouvé en piteux état, superbement restauré et il est à Cannes absolument magnifique ! Et les conditions météorologiques s’annoncent parfaites aujourd’hui : si on me le propose, je prendrais la barre… »

Focus sur… les 8mJI
Devant le quai Laubeuf, ils sont plusieurs 8mJI à être venus aux Régates Royales-Trophée Panerai car Cannes fut longtemps un repère de voiliers métriques à l’image de Cœur Vaillant, le bateau de Philippe Monnet qui fit ce matin hommage à Florence Arthaud. Pour cette 37ème édition, France (plan Camatte 1937), Carron II (plan Fife 1935), Aile VI (plan Arbaut 1928) représentent cette classe encore très dynamique comme l’a démontré le Championnat du Monde organisé à La Trinité/mer l’an dernier. Car les 8mJI comme les 5.5mJI, 6 mJI, 12 mJI et d’autres classes qui n’ont pas perduré, découlent tous de la jauge métrique imaginée en 1906 à Londres. À cette époque, le yachting se développe de plus en plus dans toutes les nations maritimes, mais quasiment chaque nation, voir chaque région ou chaque club adopte une jauge spécifique qui génère des voiliers très typés pour leur plan d’eau. Peu de confrontations internationales existent si ce n’est sur le lac Léman ou sur la côte Sud de l’Angleterre.
Ces jauges sont dites à « restrictions » c’est-à-dire qu’elles limitent la valeur d’un certain nombre de paramètres pour garantir une similitude de performances, sans pour autant imposer de concevoir des bateaux identiques (monotypes). En 1901, le New York Yacht Club prend l’initiative de refondre la Jauge Universelle sous la houlette de l’architecte Nathanaël Herreshoff. Les Allemands, les Scandinaves, les Anglais et les Français répondent lors de la réunion de Londres de 1906 en créant la Jauge Internationale (JI) à l’origine de dix classes, du 5mJI au 23mJI au futur plus ou moins glorieux. Trois années plus tard, 195 unités de Jauge Internationale régatent en Europe, dont quatre-vingt-onze 6mJI, cinquante-neuf 8mJI, vingt-deux 10mJI, quatorze 12mJI et neuf 15mJI ! Les Américains ne tardent pas eux aussi à se rallier à cette jauge dite « métrique » qui prend en compte la longueur à la flottaison, la section immergée de la coque, le franc-bord et la surface de voile.
Dès 1907, les plus grands architectes se penchent sur cette jauge et en particulier sur les « Eights » qui, avec leurs quatorze mètres de long, leurs 80 m2 de voilure au près et leurs neuf tonnes, permettent de jouer sur nombre de paramètres pour trouver la bonne équation. Les Ecossais Alfred Mylne et William Fife, les Norvégiens Johan Anker et Bjarne Aas, les Anglais Morgan Giles et Charles Nicholson, l’Américain Olin Stephens, les Français Thierry Guédon, François Camatte… s’essayent sur cette classe olympique de 1908 à 1936 !
« France a été remis en état dans les années 1974 parce qu’il faisait eau, les porques métalliques étaient totalement rouillés, les bordés étaient attaqués, les diagonaux qui sont des lattes de fer servant à tenir les bordés chevillés étaient abimés… C’est un ancien apprenti charpentier de marine du chantier Cheisa qui avait construit ce 8mJI en 1937, qui a fait tous ces travaux de réfection ! J’ai fait refaire un mât en bois par Gilbert Pasqui pour remplacer le tube en aluminium très lourd et le pont a dû être changé. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, le nom de France n’est pas en rapport avec la nationalité du propriétaire d’origine, mais parce que sa fille se prénommait ainsi ! » précise l’architecte naval cannois Jacques Fauroux.
Les 8mJI ont traditionnellement toujours été les day-boats des aristocrates et des capitaines d’industrie. Les familles royales d’Espagne, de Norvège et de Suède ont régaté sur ces yachts et la classe a toujours attiré les personnes atypiques qui avaient les fonds nécessaires pour acheter le meilleur. La famille de Rothschild a navigué à leur bord à partir de 1924 et les générations suivantes possédaient encore un 8mJI moderne. Quelques propriétaires étaient particulièrement célèbres comme la duchesse de Windsor en Angleterre, le baron Alfred Krupp von Bohlen en Allemagne, Marcus Wallenberg en Suède, Carl Siemens, Alphonse XIII d’Espagne, la Reine Victoria Eugénie… ou la Française Virginie Hériot. Plusieurs architectes célèbres ont même possédé leur propre 8mJI tels William Fife, Charles Nicholson ou Glen Coats. Le Yacht Club de New York a même soutenu la classe en 1928 en commandant onze « Eights » au chantier Abeking et Rasmussen…

Prix de l’élégance
Pour sa première édition, le concours d’élégance des Régates Royales a été décerné au sloop Marconi Serenade, un plan de Nicolas Potter construit en 1938 et armé à Cannes par le Britannique Hugues Boullenger. Le cotre aurique sur plan William Fife de 1908 Viola, de Bruno Barbara, s’adjuge la deuxième place devant le ketch sur plan Arthur Miller de 1934 Adria de Rachid Elmssalhi. Le célèbre Palynodie II, plan Olin Stephens de 1962 ayant longtemps appartenu au maire de Marseille Gaston Defferre et désormais armé par Patrick Teyssier, fait l’objet du « Coup de Cœur » du Jury. Une vingtaine de voiliers ont participé à ce concours qui privilégiait l’esthétique et l’entretien du voilier mais aussi la tenue et les qualités de l’équipage.


Tir à la corde
Comme lors de chaque édition des Régates Royales-Trophée Panerai, les équipages se sont affrontés sur le village au tir à la corde mercredi soir : huit équipiers de chaque côté d’une amarre de vingt mètres ! Et ce sont les Britanniques du New York Forty Rowdy, qui se sont imposés en finale face au team Panerai

Prévisions météo
L’anticyclone des Açores reprend des forces sur le proche Atlantique et vient progressivement couvrir l’ensemble de l’Europe de l’Ouest : le grand beau temps est donc annoncé non seulement pour ce vendredi mais aussi jusqu’à la fin des Régates Royales-Trophée Panerai avec même une brise portante pour la course de ralliement de dimanche vers Saint-Tropez… La belle journée de jeudi qui a permis une superbe régate va donc se renouveler vendredi avec toujours un flux faible d’Ouest-Sud Ouest le matin mais se renforçant 8-12 nœuds dans l’après-midi. Sur une mer toujours belle sans presque de houle et sous un soleil resplendissant ! De quoi envoyer toute la toile sur les Yachts de Tradition et lancer deux dernières manches pour les Dragon…

Fuente: Régates Royales

Las Extreme Sailing Series™ se dirigen a Estambul ¿Quién podrá romper la buena racha de The Wave, Muscat?

La presión va en aumento para los 8 equipos que forman la flota de las Extreme Sailing Series™ cuando quedan 2 Actos para completar la temporada 2015 y apenas una semana para que arranque el Acto 7, Estambul, presentado por Yandex, que tendrá lugar del 1 al 4 de octubre.
Tres equipos van a la caza del título de la temporada por lo que los errores que puedan cometerse en Estambul se pagarán caros de cara a conseguir subirse al podio de 2015.

© Lloyd Images

The Wave, Muscat, que ha conseguido alzarse con la victoria en cuatro de los seis Actos hasta ahora disputados, y que aún no se han bajado del podio este año, es la tripulación favorita con 8 puntos de ventaja sobre los siguientes clasificados.
Un buen resultado en Turquía será clave para la tripulación liderada por el olímpico británico Leigh McMillan, que persigue ganar el título de las Series por tercera vez, algo que nunca nadie ha conseguido en los 9 años de la historia del circuito.
Entre McMillan y su preciado tercer trofeo de la temporada se anteponen los austriacos de Red Bull Sailing Team y los daneses de SAP Extreme Sailing Team, que han arrojado el guante consistentemente al equipo de bandera omaní. Ambos equipos se verán obligados a navegar sin fallos para poder mantener las posibilidades de hacerse con el triunfo.
“Cuando McMillan hace todo lo que está en su mano para cruzarse en nuestro camino, no me lo tomo como algo personal, sino como un cumplido. Nos han empujado durante toda la temporada, pero en Estambul, les haremos frente”, afirmó el co-patrón de SAP Extreme Sailing Team, Jes Gram-Hansen.
Apenas 11 puntos separan al cuarto y al octavo clasificado, por lo que la batalla por la mitad de la tabla se presenta feroz. Gazprom Team Russia, que competirá en Estambul por primera vez con una tripulación enteramente rusa, aventaja a Oman Air por apenas 3 puntos. GAC Pindar da la bienvenida de nuevo a la caña al medallista olímpico británico Chris Draper, con la esperanza de repetir su buen resultado del Acto en Cardiff en junio.
Las miradas del público estarán puestas en el equipo turco Team Turx, con Edhem Dirvana y Mitch Booth al frente, clasificados en séptimo lugar. “La tripulación ha estado preparándose toda el año para este momento y estamos preparados”, dijo Dirvana.
Lino Sonego Team Italia completa la clasificación y da la bienvenida al veterano tripulante francés de las Series, Pierre Pennec, que tomará la caña en Turquía para intentar repetir el excelente resultado obtenido en San Petersburgo, cuando los italianos se subieron al tercer cajón del podio por primera vez este año.
Toda la acción arrancará el jueves 1 de octubre y uno de los momentos fuertes del evento será la regata del Bósforo, el sábado por la mañana, cuando la flota de Extreme 40 navegará por uno de los canales marítimos más transitados del mundo bajo los puentes de la ciudad en la que se encuentran Asia y Europa.

Las tripulaciones de Extreme Sailing Series™ Acto 7, Istanbul presentado por Yandex

GAC Pindar (GBR)
Patrón/Caña: Chris Draper (GBR)
Táctico: Adam Minoprio (NZL)
Trimer de mayor: Seve Jarvin (AUS)
Trimer de génova: James Wierzbowzski (AUS)
Proa: Tyson Lamond (AUS)

Gazprom Team Russia (RUS)
Patrón/Caña: Igor Lisovenko (RUS)
Táctico: Pavel Kalinichev (RUS)
Trimer de mayor: Pavel Karachov (RUS)
Trimer de génova: Alexander Bozhko (RUS)
Proa: Aleksey Kulakov (RUS)

Lino Sonego Team Italia (ITA)
Patrón/Táctico: Enrico Zennaro (ITA)
Caña: Pierre Pennec (FRA)
Trimer de mayor: Nevio Sabadin (ITA)
Trimer de génova: Stefano Rizzi (ITA)
Proa: Tom Buggy (GBR)

Oman Air (OMA)
Patrón/Caña: Stevie Morrison (GBR)
Táctico: Nic Asher (GBR)
Trimer de mayor: Ed Powys (GBR)
Trimer de génova: Ted Hackney (AUS)
Proa: Ali Al Balashi (OMA)

Red Bull Sailing Team (AUT)
Patrón/Caña: Roman Hagara (AUT)
Táctico: Hans-Peter Steinacher (AUT)
Runner: Lionel Vaucher (SUI)
Trimer de génova: Stewart Dodson (NZL)
Proa: Shaun Mason (GBR)

SAP Extreme Sailing Team (DEN)
Co-Patrón/Caña: Jes Gram-Hansen (DEN)
Co-Patrón/Táctico: Rasmus Køstner (DEN)
Trimer de mayor: Mads Emil Stephensen (DEN)
Trimer de génova: Thierry Douillard (FRA)
Proa: Brad Farrand (NZL)

Team Turx (TUR)
Co-Patrón/Caña: Mitch Booth (AUS)
Co-Patrón/Floater: Edhem Dirvana (TUR)
Trimer de mayor: Selim Kakış (TUR)
Trimer de génova: Diogo Cayolla (POR)
Proa: Pedro Andrade (POR)

The Wave, Muscat (OMA)
Patrón/Caña: Leigh McMillan (GBR)
Táctica: Sarah Ayton (GBR)
Trimer de mayor: Pete Greenhalgh (GBR)
Trimer de génova: Ed Smyth (NZL)
Proa: Nasser Al Mashari (OMA)

Fuente: Extreme40

Visto en: infinitografia.com, el blog de Klara. Qué honor que hablen de ti, y ya si lo hacen bien...

Qué honor que hablen de ti, y ya si lo hacen bien... 

No puedo menos q dar las gracias a Klara, mujer terriblemente espontánea, con la que he compartido días codo a codo en las salas de prensa de varias regatas, por esta entrevista:


Luis Fernández {entrevistas}

Hoy vamos a conocer a un fotógrafo de profesión, compañero de regatas, y especializado en la fotografía náutica. Ha sido un buen colega de trabajo y me gustaría que también conocieseis este tipo de fotografía, porque en el mundo de la vela, también hay momentos únicos que inmortalizar.


¿Quién eres?
Luis Fernández.

¿Por qué empezaste a hacer fotografía?
Siempre he hecho fotografías. Supongo que es herencia de mi tía Eladia, que tenía una Kodak
Brownie Baby allá por los años 50... 

y si queréis saber como sigue, AQUÍ está la entrevista completa! :-)



miércoles, 23 de septiembre de 2015

North Sails lanza su temporada de descuentos

Desde hoy y hasta el próximo día 23 de octubre del 2015, podrás beneficiarte de importantes descuentos en tus velas de crucero, regata y en velas offshore, fabricadas tanto en paneles como en 3DL o 3Di. 

No dudes en solicitarnos presupuesto para tu barco contestando a este correo electrónico: angel.medina@northsails.com


Además, North Sails ofrece una garantía de un año sobre las velas nuevas, que incluye reparaciones gratuitas también en el caso de accidentes fortuitos (ver condiciones en www.es.northsails.com).

Este programa se aplica en todas las velerías North Sails del Mundo, ya que al ser North Sails España parte de un grupo internacional, sus clientes tienen cobertura en todos los países que puedan visitar.

El armador puede por tanto despreocuparse, pues North Sails le ofrece un servicio de apoyo inigualable, gracias a su extensa red comercial, con velerías, oficinas o agentes por el Mundo.

Fuente: North Sails España 

Les Régates Royales-Trofeo Panerai. "Mas vale estar en tierra... "

"Mas vale estar en tierra con ganas de haber navegado que estar navegando con ganas de haberse quedado en tierra"


Más fotos AQUÍ

Eso dice uno de los sabios refranes del completo refranero español... sin duda hubieses sido un error salir hoy del amarre con las rachas que hacían volar tenderetes y pertenecías mal estibadas.

Inteligencia sobre A...   Las pruebas que no han salido quedan aplazadas. No hay más pruebas hoy. Los Dragones aún mantienen esperanzas, pero finalmente también se enarbola para ellos las mismas señales

El vídeo de ayer:


Y más con estas reliquias de aparejo tan complicado, que en muchos casos ni siquiera cuentan con una tripulación que pueda salir airoso en estas situaciones. A la fuerza del viento había que sumar la mar que se había formado por estar soplando toda la noche, así que... barcos bien amarrados y disfrutar del, aunque ventoso, soleado día en Cannes. Una pena, hoy me tocaba navegar en el Moonbeam IV.

Como siempre, una masa humana llenaba los pantanales desde primera hora del día

Tensa espera...

Hoy era el día del concurso de la elegancia, y el jurado ha pasado por todos los barcos 


Y si no hay regata, lo mejor es ir arreglando los desperfectos anteriores


Y como no se puede hacer nada más, recogemos y a dar un pasito por la parte antigua de Cannes.

Mañana más


XXX Trofeo Príncipe de Asturias en Baiona 2015

Así fue el XXX Trofeo Príncipe de Asturias 2015


(Fotograma del vídeo)

martes, 22 de septiembre de 2015

Les Régates Royales – Trophée Panerai. Primer día con viento in crescendo

Aplazamiento en tierra para comenzar el primer día de competición, pero la previsión, y así se cumplió, vaticinaba que el viento térmico no iba a faltar a la cita, y así fue, con una entrada en tromba de unos 18 nudos que se mantuvo durante toda la tarde, arreciando al final de la misma cuando ya los barcos y tripulaciones se encontaban al abrigo del puerto. 
Bonito recorrido por la bahía de Cannes, siempre jalonada de hermosas villas que ascendían por los montes, con una boya de demarque al viento, corta popa hasta la playa para continuar hasta otra situada al viento en el exterior de la bahía, popa hasta una boya de trasluchada y través hasta la boya situada en la playa... otra vuelta y llegada. Han sido unas 20-22 millas. 


Más fotos AQUÍ

Y llegan los primeros líderes. 

Los Áuricos están liderados por el "Marigold", barco que representa al Real Club Náutico de Barcelona.


Gran regata del "Moonbeam IV", del RCNP, que ha podido con todos los que componen su grupo y se aúpa al primer puesto provisional de la clase Big Boat.

Mikael Créac'h, patrón del Moonbeam IV, durante la reunión de tripulación pre-regata

El "Yanira" del RCNB ocupa una meritorio 8ª posición en la clase más numerosa, la de Clásicos, que está liderada de momento por el "Ea"

El "Yanira", de Andrés León, timoneado por Juan Valdivia

"Cholita" lidera en Época Marconi <15 en="" eonore="" hace="" lo="" marconi="" nbsp="" poca="" propio="" y="">15. Los Áuricos están liderados por el "Marigold".

"Helisara" ocupa la primera posición provisional entre los Espíritu de Tradición. Los Tofinu están liderados por el "Pitch".


Les Régates Royales – Trophée Panerai ont l’habitude d’offrir de belles conditions de navigation en rade de Cannes : une mer désordonnée mais maniable, une brise modérée prenant du coffre au fil de l’après-midi, une débauche de toile envoyée sous un soleil généreux. Cette première manche pour les Yachts de Tradition a comblé public et équipages ! Et les Dragon ont aussi pu déployer leurs ailes sur deux manches toniques dans le golfe Juan…



Pour cette première journée des Régates Royales dédiés aux yachts de tradition, Éole a exprimé son plus beau souffle quand Poséidon éructait une mer chaotique et désordonnée. De quoi ravir les équipages répartis en sept classes pour un tour de baie triangulaire dans une brise de Sud-Ouest d’une quinzaine de nœuds, grimpant jusqu’à vingt pour clore la partie.
Mais si les Grâces, symboles de la splendeur, de l’allégresse et de l’abondance étaient au rendez-vous, se saluant comme dans la Grèce antique du mot « réjouis-toi ! » (χαῖρε), Scylla aussi était tapie dans les eaux troubles de la Grande Bleue… Alors que le coup de canon du départ tonnait au large des Lérins, la nymphe transfigurée en monstre surgit au bateau comité pour éperonner sa rivale ! Le choc fut rude et spectaculaire, mais les équipiers de Mariska furent épargnés de ce coup de rostre d’Elena qui emboutit le bas-hauban tribord et propulsa le 15mJI sur les flots hachés : retour au port et check-up complet avant d’envisager une nouvelle navigation en toute sécurité.

Charites cannoises
Rage, désespoir, infamie… le Jury aura à statuer sur cet abordage. Mais les lauriers n’étaient point flétris pour autant car les quatre-vingt autres nymphes haliennes qui virevoltaient sur les écumes blanchies par humeurs éoliennes, purent exposer tous leurs atours : les voiles de flèche fendaient les nues, les spinnakers et foc ballons s’épanouissaient comme fleurs au printemps, les équipages ahanaient sur des cordages tendus comme des arcs, les étraves creusaient leur sillon comme un laboureur en automne… Et les manœuvres s’enchaînaient dans cette brise de Sud-Ouest d’une quinzaine de nœuds qui avait remplacé le calme matinal aux douze coups de midi : deux bords voire plus pour parer la bouée de dégagement, une descente au portant pour enrouler la bouée de La Napoule, un long louvoyage pour contourner la marque du large avant de redescendre vers Cannes pour un bord final devant le vieux port dans un vent qui ajoutait encore quelques nœuds supplémentaires pour faire surfer les coques parfois centenaires !
Car il y avait bien plus que trois Grâces sur ce plan d’eau gondolé tel un sentier africain après la pluie : Shamrock V, le Class J écossais fut comme à son habitude, le premier à couper le cordon final quand le reste de la flotte bataillait âprement pour le gain d’une ou deux places en temps compensé. Dans une débauche de toile, Moonbeam IV montrait le chemin à son grand frère Moonbeam of Fife et si onze années les séparent à leur mise à l’eau, seules quelques encablures les départagent pour cette première manche des Régates Royales. Les voiliers Auriques profitaient de ces conditions idéales pour exprimer tout leur potentiel et de fait, les « plus âgés des anciens » démontraient que la valeur doit parfois attendre le nombre des années…

La ruse du Dragon
Après la victoire du Britannique Ivan Bradbury (Blue Haze) lundi dans une brise plutôt légère, la deuxième manche des Dragon tombait un peu comme un couperet pour les trente-huit monotypes sur plans Johan Anker ! Car si les équipages ont dû patienter ce mardi matin pour que le vent daigne sortir de son terrier, ils furent aux anges quand la brise commença à rider le golfe Juan : quinze nœuds de secteur Sud-Ouest et un clapot court donnait encore plus de relief aux tacticiens qui devaient prendre en compte l’effet Venturi entre l’île de Sainte Marguerite et la pointe Croisette…
A ce jeu, le rusé germanique Michaël Schmidt (M3) donnait de la voix et défrichait la bonne voie pour s’imposer avec maestria : au cumul des deux régates, l’Allemand prenait le commandement devant le Britannique qui finissait cinquième de cette deuxième manche, tandis que sa compatriote Gavia Wilkinson-Cox (Jerboa) s’adjugeait la troisième marche du podium provisoire à égalité de points avec l’Italien Giuseppe Duca (Cloud). Mais sur le coup de 16h, une nouvelle manche était lancée dans un flux encore plus consistant de Sud-Ouest

Focus sur… les Houaris marseillais
Sur le quai Laubeuf, un espar déborde du port : celui d’Alcyon 1871, le Houari marseillais d’Édith et Marc Frilet… Or lorsque le couple décide de construire à l’identique en 2012 ce voilier de course du 19ème siècle qui a fait les beaux jours de la rade de Marseille, il ne reste aucun plan puisque ces Houaris étaient dessinés par leurs charpentiers. Pour retracer les lignes d’eau et l’incroyable gréement portant 150 m2 au près pour 8 mètres à la flottaison (seule contrainte de jauge à l’époque), 9,30 mètres au pont et près de 21 mètres hors tout, Édith Frilet s’est appuyée sur les archives du journal « Le Yacht », sur le livre d’un de ses ancêtres (Loreto & Horacio) et sur une collection de daguerréotypes pour que l’architecte marseillais Gilles Vaton et le constructeur Daniel Scotto di Perrotolo puissent retrouver les sections.
« Ces bateaux étaient construits à l’unité entre 1850 et 1890, de façon empirique et chantiers comme propriétaires gardaient précieusement leurs plans pour ne pas se faire copier. Alcyon était le Houari marseillais de mon arrière-arrière grand-père, Émilien Rocca descendant des armateurs génois et l’un des fondateurs de la Société Nautique de Marseille (La Nautique) parce qu’il voulait organiser des régates plus affûtées que celles de la Société des Régates de Marseille (SRM) ! Il possédait auparavant le Zingara, racheté par Guy de Maupassant et rebaptisé Bel Ami II… »
Ces Houaris marseillais étaient des bateaux extrêmes en termes de voilure et radicaux par leur largeur de 3,60 mètres, imposant un équipage professionnel puisé parmi les cap-horniers et les matelots des trois-mâts : ils naviguaient jusqu’à plus de trente nœuds de vent ! Mais quand la jauge anglaise a déferlé sur la Côte d’Azur (les Britanniques ont « colonisé » la Riviera à la fin du 19ème siècle), puis quand le monde nautique a adopté la Jauge Métrique en 1906, les Houaris marseillais ont été éliminés en raison de leur trop grande largeur, de leur plan de voilure démesuré, de leur lest mobile et variable inspiré par les Sandbaggers américains
« Alcyon 1871 respecte les plans du voilier familial avec ce gréement houari militaire qui est à l’origine des grand-voiles Marconi ! Avec une bôme de dix mètres et un bout dehors de sept mètres… Pour un poids de cinq tonnes seulement dont 500 kilos dans la quille (1,90 mètre de tirant d’eau) et 700 kilos dans les fonds. Et selon les conditions météo, l’équipage embarquait des sacs de sable dans la brise pour augmenter le lest de 300 à 500 kilos… Car c’est un bateau qui gîte très peu : il est très raide à la toile par ses formes très larges et ses fonds plats. Au final, c’est l’ancêtre des Mini Transat et autres IMOCA ! »

Finale du Trophée Panerai
Pour sa neuvième édition, le Panerai Classic Yachts Challenge s’achève une nouvelle fois avec les Régates Royales de Cannes, un rendez-vous devenu incontournable pour tous les voiliers de Tradition. Le circuit international Panerai s’appuie en effet sur quatre plans d’eau dans le monde avec l’Antigua Classic Yacht Regatta (Antilles : 15-21 avril 2015), la Panerai British Classic Week à Cowes (Angleterre : 18-25 juillet 2015), le circuit Nord-Américain comprenant la Marblehead Corinthian Classic Yacht Regatta (7-9 août 2015), la Nantucket Opera House Cup (12-16 août 2015) et la Newport Museum of Yachting Classic Yacht Regatta (4-6 septembre 2015).

Et en Méditerranée, le Panerai Classic Yachts Challenge inclut quatre rendez-vous majeurs avec les Voiles d’Antibes (France : 3-7 juin 2015), l’Argentario Sailing Week (Italie : 18-21 juin 2015), la Mahon XII Copa del Rey de Barco de Epoca (Baléares : 25-29 août 2015) et les Régates Royales de Cannes (France : 22-26 septembre 2015). Le classement du Panerai Classic Yachts Challenge s’appuie pour le circuit méditerranéen sur ces quatre épreuves pour les quatre catégories retenues : Vintage, Classic, Big Boats, Spirit of Tradition. Cannes est donc l’occasion pour tous ces équipages de mettre en valeur leurs qualités régatières pour conclure ce circuit dans la Grande Bleue…

Le programme des Régates Royales
Mercredi 23 septembre : 9h00, briefing skippers Traditions ; 10h00, concours d’élégance des Traditions ; 11h00, course des Dragon (Trophée Champagne Comte de Cheurlin) ; 12h00, course des Traditions.
Jeudi 24 septembre : journée Florence Arthaud ; 9h00, briefing skippers Traditions ; 11h00, course des Dragon (Trophée BeachComber Hotels) ; 12h00, course des Traditions.
Vendredi 25 septembre : 9h00, briefing skippers Traditions ; 11h00, course des Dragon (Trophée Eutelsat) ; 12h00, course des Traditions : 20h00, remise des prix des Dragon et soirée Tradition-Panerai.
Samedi 26 septembre : 9h00, briefing skippers Traditions ; 12h00, course des Traditions ; 20h00, remise des prix des Traditions et cérémonie de clôture.
Dimanche 27 septembre : 11h00, course de liaison vers Saint-Tropez.

Acrobates
En fin d’après-midi de ce mardi, les équipiers des Régates Royales ont eu le loisir de démontrer leur agilité : après les ponts couverts d’embruns, c’est à terre qu’ils se sont affrontés amicalement sur le stand de l’AccroVoile, un mât de hunier monté dans le village du quai Laubeuf. Objectif de cette escalade : être le relais de trois équipiers le plus rapide à sonner la cloche en haut de l’espar, à huit mètres de haut… et à redescendre en rappel. Notons que le record de la montée est détenu par Jérémie de Bordeaux en 6,9 secondes !

Prévisions météo
Météo France prévoit pour la journée de mercredi 23 septembre un ciel qui se dégage progressivement au lever du jour et une brise décroissante au fil des heures. De Sud-Ouest 6-7 avec parfois rafales à 8 Beaufort le matin, le vent va tourner de 180° sur les coups de midi avec une brise d’Est 10-15 nœuds mollissant en fin d’après-midi jusqu’à 5-7 nœuds. La mer agitée à forte le matin va s’amortir l’après-midi avec une houle de Sud-Ouest 1,5 à 2 mètres s’apaisant au gré d’un soleil tombant. Bref une fort belle journée pour régater en baie de La Napoule pour les voiliers de Tradition et de quoi lancer plusieurs manches dans le golfe Juan pour les Dragon!

Fuente: Prensa Les Régates Royales – Trophée Panerai 

Mini Transat Islas de Guadalupe.El golfo de Vizcaya realiza la primera selección.

• Los líderes han pasado el Cabo de Finisterre
• El francés Romain Mouchez llega a Lorient (costa francesa) para un examen médico
• Varios patrones han previsto paradas cerca de los puertos españoles


Como estaba previsto, el golfo de Vizcaya ha hecho una selección de la flota sin piedad. Mientras que los líderes siguen cabalgando hacia el sur, los de detrás han empezado a sufrir. Entre las ráfagas de viento, una mar siempre abrupta cerca de la costa cantábrica y el frío, los menos aguerridos aguantan con dificultades. Esta situación sirve como pretexto para recordar que la Mini Transat Islas de Guadalupe es una regata de largo recorrido… antes de luchar por la clasificación, hay que llegar.

El cabo de Finisterre ya queda lejos de la popa de Davy Beaudart que continua dominando la flota de los Mini. El francés Frédéric Denis (Nautipark) se ha quedado a 27 millas del líder y cinco barcos se mantienen a menos de tres millas luchando por la tercera posición. Clément Boussou (Le Bon Agent ! Bougeons l’Immobilier) lucha por contener los asaltos de Axel Tréhin (Aleph Racing), Ludovic Méchin y el suizo Simon Koster (Eight Cube), en un mar cada vez más agitado y desordenado con un viento que vira poco a poco hacia el norte.

Los Series: distancias muy cortas
El francés Ian Lipinski (Entreprises Innovantes) se mantiene a una distancia muy corta de Tanguy Le Truquais (Terréal), Benoît H (YCA Dhumeaux Secours Populaire) y Julien Pulvé (Novintiss). En quinta posición, el belga Jonas Gerckens (Netwerk) ha sido el autor de una gran remontada, ya que en tan solo 40 horas ha subido 34 puestos en la clasificación. Jonas decía “soy más bien un diesel”. Está claro que aquí ha encontrado un buen carburante para acelerar sin freno. Tendrá sin embargo que vigilar a los navegantes que han tomado la decisión de pasar al oeste del DST, como Olivier Maillard (Alternative Sailing – Kerhis) y Mathieu Bourdais(Tous au Large): esta opción aumenta sin duda la ruta, pero tendrían que beneficiarles con un poco más de viento y de un mejor ángulo de viento de popa para atacar el descenso a lo largo de la costa de Portugal.

Desgastados por el golfo
Para el resto de la flota, la travesía por el golfo de Vizcaya ha sido algo parecido al purgatorio. No han sido condiciones dantescas, pero la sucesión de rachas sin viento seguidas de un frente frío relativamente fuerte han terminado por sacudir a la flota. Algunos de los patrones han sufrido los daños: el francés Romain Mouchel, con una herida en la mano, ha tenido que parar en Lorient (Francia) y no sabe si podrá volver a salir, Gilles Avril, víctima de una avería (parece que ha perdido el mástil) estará en contacto con un barco de apoyo esta noche. Otros dos participantes se dirigen hacia Gijón: Florian Lakeman (Gimmick) ha certificado su abandono de la regata nada más atracar a causa de una enfermedad. El veterano de la regata, el español Carlos Lizancos llegará también dentro de nada al puerto asturiano.

Maxime Eveillard se dirige hacia La Coruña para solucionar unos problemas en el aparejo. Otros navegantes como el alemán Dominik Lenk o el ruso Yuri Firsov parece que también se dirigen a tierra.

Para los que están en cabeza, la clasificación sigue siendo la motivación principal. El resto de la flota, tendrá que pensar en otras cosas para mantenerse en el partido: recordar el tiempo de preparación, las horas pasadas preparando el barco, los sacrificios que han hecho para realizar su sueño. Al final, siempre queda la promesa de pensar que después de la tormenta, veremos el sol brillar, el barlovento y que algunos delfines acompañarán a nuestros solitarios. En ese momento, las dudas del Golfo de Vizcaya se habrán olvidado. Esta es también la fuerza de los navegantes solitarios, saber olvidar.

Clasificación del 22 de septiembre a las 15h (TU+2)
Clasificación Prototipos (Eurovia Cegelec):
1 Davy Beaudart – 865 – Flexirub à 820,6 milles de l’arrivée
2 Frédéric Denis – 800 – Nautipark à 27,0 nm
3 Clément Bouyssou – 802 – Le Bon Agent ! Bougeons l’Immobilier à 37,4 nm
4 Axel Tréhin – 716 – Aleph Racing à 38,2 nm
5 Ludovic Méchin- 663 - Microvitae à 38,4 nm

Clasificación Series (Ocean Bio-Actif)
1 Ian Lipinski – 866 – Entreprise(s) Innovante(s) à 869,4 milles de l’arrivée
2 Tanguy Le Turquais – 835 – Terréal à 5,4 nm
3 Benoît Hantzperg – 871 – YCA Dhumeaux – Secours Populaire à 6,0 nm
4 Julien Pulvé – 880 – Novintiss à 9,5 nm
5 Jonas Gerckens – 821 - Netwerk à 21,4 nm

Fuente: Prensa Mini Transat Islas de Guadalupe

NAUTICA WATCHES CAMPEON DE CATALUNYA 2015 DE J80

Durante este fin de semana se ha celebrado la 5ª Edición del Campeonato de la clase J80 en aguas de Badalona y organizado por el Club de Vela Badalona.

©Oriol Forn

El campeonato se ha desarrollado en dos jornadas y con un total de 6 regatas que se han celebrado en unas buenas condiciones de viento, el sábado con un 160 que fue rolando hasta un 200 con una intensidad de 6 a 12 Kts. y el domingo el viento fue mas flojo y caprichoso y tras una aplazamiento en el agua se pudieron realizar las tres pruebas programadas.

NAUTICA WATCHES del Club Náutico El Balis patroneado por José Maria van der Ploeg y su tripulación se proclamaron vencedores con 4 primeros puestos y dos segundos y que tras el descarte sumaron un total de 6 Puntos. Segundo quedo el BRIBON Movistar seguido por el NACEX

El acto de premios contó con la presencia del Presidente de la FCV y la Alcaldesa de Badalona.

lunes, 21 de septiembre de 2015

Les Régates Royales de Cannes. Día de registros, documentación y entrenos

Escenario ideal

Las Régates Royales de Cannes celebra su treinta y siete años de existencia: ciento cincuenta barcos distribuidos entre los yates tradicionales, métricas y clases Dragón se entrecruzan la bahía de Cannes durante toda la semana, del 22 al 27 de septiembre. Espectáculo garantizado con un clima particularmente suave!

- "Moonbeam IV" por el Real Club Náutico de Palma y el "Marigold" y "Yanira" del Real Club Náutico de Barcelona serán los representantes españoles en esta regata

- Tras el acto de bienvenida a tripulantes, Jacques Flori, presidente del Yatcht Club de Cannes y Joan Bonet, comodoro del Real Club Náutico de Palma, han tenido una distendida reunión.


Más fotos AQUÍ


El "Moonbeam IV" navegando durante el entrenamiento de hoy frente a la isla de Saint Honorat

La tripulación del "Yanira"

Jacques Flori y Joan Bonet

Cannes fait de nouveau son cinéma ! Et la Côte d’Azur s’est parée de tous ses atours pour ce festival de régate qui va rassembler les plus beaux et les plus grands yachts du siècle dernier, voir du 19ème pour certains comme Bona Fide (plan Charles Sibbick 1899), Lulu (plan Raibot Caillebot 1897) ou Marigold (plan Charles Nicholson 1892)… Des stars aussi à l’image de Catherine Chabaud et Jean-Yves Terlain qui viendront rendre hommage à Florence Arthaud jeudi 24 septembre, des Figaristes et skippers IMOCA tels Sébastien Audigane (Mariska) et Armel Tripon, de Philippe Monnet (Lys)…
Sur un plan d’eau magique entre massif de l’Estérel et îles de Lérins, la baie de La Napoule devrait être illuminée par un grand soleil toute la semaine et animée par une petite brise plutôt légère mais parfois renforcée à l’entracte par le vent thermique, à l’exception de demain mardi en milieu d’après-midi où le passage d’un front devrait mettre quelques tours supplémentaires au vent d’Ouest…

Bouée ovale!
Et en cette période de Coupe du Monde de Rugby, les Régates Royales sont heureuses d’accueillir Andrea Lo Cicero, l’ex-pilier de l’Équipe italienne qui cumule 103 sélections et quatre Coupe du Monde ! Depuis, le Sicilien est devenu animateur TV pour une émission sur le jardinage et après avoir participé à l’America’s Cup surLuna Rossa, puis au circuit TP-52 sur Azzurra, l’ambassadeur de l’UNICEF fait office en pied de mât sur Chinook. Sistership de Rowdy qui a glané presque tous les trophées des yachts classiques en Méditerranée depuis 2007, ce « New York 40 » est toutefois gréé aurique (a contrario de Rowdy en Marconi) et Andrea Lo Cicero navigue régulièrement à son bord depuis trois saisons : le match entre les deux monotypes dessinés par Nathanaël Herreshoff en 1916 s’annonce viril !
Une soixantaine de Yachts de Tradition, véritables voiliers d’époque entretenus par des propriétaires passionnés tel le Classe J Shamrock V, Elena, Bona Fide… et de répliques ou voiliers remis en état au fil des ans comme Avel (1896), Moonbeam (1903), Mariquita (1911), auxquels il faut ajouter quelques coursiers IOR des années 70 comme Helisara, Palynodie, Il Moro di Venezia ou Ganbare et quarante Dragon, le monotype international qui rassemble le gotha de la voile, tel le Britannique Ivan Bradbury (vainqueur de l’unique manche du jour), le Russe Anatoly Loginov, l’Italien Giuseppe Duca ou le Danois Soren Pehrsson, mais aussi des Classes Métriques avec une flotte de 6mJI, de 8mJI, de 12mJI et même 15mJI qui vont s’affronter cinq jours durant sur les eaux cannoises.

Mariska & Tuiga
Tuiga et Mariska sont sans conteste les plus assidus des yachts classiques sur les rendez-vous méditerranéens et même bretons et britanniques ! Tuiga, le 15mJI construit en 1909 sur les plans de William Fife pour le Duc de Medinacelli est un sistership d’Hispania, le voilier du roi d’Espagne Alphonse XIII. Issus de la Jauge Métrique créée en 1906 à Londres pour harmoniser les règles entre voiliers américains, britanniques, scandinaves, français et suisses, les 15mJI sont les grands frères des 12mJI, connus pour leur participation à la Coupe de l’America entre 1958 et 1987. La catégorie avait même été retenue pour les Jeux Olympiques de 1908 à Londres aux côtés des 6mJI, 7mJI, 8mJI et 12mJI, mais l’absence de concurrents réduisit à néant les efforts pour dynamiser cette nouvelle série.
Le premier des 15mJI construit est le plan Mylne (1907) Ma’oona et le dernier réalisé fut Isabel-Alexandra, un plan de Johan Anker (1913), le père du Dragon… Il n’y eu finalement que dix-neuf 15mJI mis à l’eau : Shinna (Fife 1908), Mariska (Fife 1908), Ostara (Mylne 1909), Vanity (Fife 1909), Tuiga (Fife 1909), Hispania (Fife 1909),Anémone II (Chevreux 1909), Encarnita (Guédon 1909), Jeano (Mylne 1910), Sophie-Elizabeth (Fife 1910), Paula II (Mylne 1910), Senta (Oertz 1911), The Lady Anne(Fife 1912), Istria (Nicholson 1912), Maudrey (Fife 1913), Paula III (Nicholson 1913), Pamela (Nicholson 1913). Mais il ne reste plus en état à ce jour que Mariska, Tuiga, Hispania et The Lady Anne…
Après deux années et demie de travaux de rénovation entre 2007 et 2009 par les Charpentiers Réunis de Méditerranée installés à La Ciotat, Mariska revient naviguer en course mais cette fois pas contre son « petit frère » Tuiga, le voilier emblématique du Yacht Club de Monaco ! Retrouvé dans le Nord de la Hollande à l’état de house-boat avec 3,50 mètres en moins et des emménagements totalement transformés, le troisième 15mJI construit a subi une véritable cure de jouvence en remplaçant une pièce sur deux et en ajoutant neuf membrures supplémentaires par rapport aux 72 qui compose sa structure.
Mariska fut à l’origine commandé par A.K. Stothert, un armateur de voiliers de course depuis 1894… Il remporta la Coupe Internationale des 15mJI à Cowes en 1909, mais fut revendu au capitaine F.E. Guest, puis rejoignit les eaux suédoises avant d’être transformé en yawl en 1923 par un nouveau propriétaire : il fut jusqu’en 2001 un voilier de croisière avant de s’amarrer sur un canal hollandais. Cannes reste donc le plan d’eau idéal pour l’histoire mouvementée de ces deux yachts prestigieux…

Caractéristiques des 15mJI

Mariska
                                                      Tuiga
Architecte (année)Fife (1908)                     Fife (1909)
Constructeur W. Fife & Son                        W. Fife & Son
Restauration Charpentiers Réunis (2009)    Fairlie (1993)
Longueur hors tout 27,60 m                        28,70 m
Longueur de coque 23,40 m                        23,18 m
Flottaison 15,85 m                                       15,68 m
Largeur 4,20 m                                              4,30 m
Tirant d’eau 2,75 m                                       3,00 m
Surface de voile (près) 380 m2                     370 m2
Déplacement 35 t                                           46 t

Quatre-vingt-six printemps !
Tout comme les Régates Royales organisées pour la première fois en 1929 en l’honneur du roi Christian X du Danemark, le Dragon fête ses quatre-vingt-six ans d’existence ! Long de 8,90 mètres, large de 1,95 m, déplaçant 1 700 kg pour 27 m2 de voilure au près, ce monotype dessiné par Johan Anker en 1929 compte plus de 3 000 exemplaires dans le monde. Il fut même sélectionné pour les Jeux Olympiques de 1948 à 1972, le Norvégien Thor Thorvadlsen s’imposant à Londres (1948) et Helsinski (1952), le Suédois Folke Bohlin à Melbourne (1956), le Grec Constantin II à Rome (1960), le Danois Ole Berntsen à Tokyo (1964), l’Américain George Friedrichs à Mexico (1968) et l’Australien John Cuneo à Munich (1972).
C’est à la suite d’un concours organisé par le Royal Göteborg Yacht Club en 1927 afin de créer une classe monotype économiquement abordable pour trois équipiers, que l’architecte norvégien pourtant membre du jury remporta la mise… Le premier 20m2 (le premier nom du Dragon) fut construit en 1928, mais il fut réellement diffusé en série en 1929. Il conquiert alors l’Ecosse en 1935, puis Cowes au point que la future reine Élisabeth reçut en cadeau le Dragon Bluebottle ! Modifié en 1945, le plan de voilure gagna en surface avec 27m2 au près et surtout un spinnaker.
Les Français commencèrent à constituer une flotte après la seconde guerre mondiale, principalement à Deauville, en Bretagne, à Arcachon et à Cannes. Chasse gardée des Scandinaves pendant des décades, les régates de Dragon sont désormais souvent dominées par les équipages venus de l’Europe de l’Est : Russes, Ukrainiens, Slaves… Mais pour cette première et unique régate de ce jour, c’est le Britannique Ivan Bradbury qui s’imposait dans les petits airs du golfe Juan !

Demandez le programme !
Mardi 22 septembre : 11h00, course des Yachts Classiques.
Mercredi 23 septembre : 11h00, course des Dragon ; 12h00, course des Yachts Classiques et Métriques.
Jeudi 24 septembre : 11h00, course des Dragon ; 12h00, course des Yachts Classiques et Métriques.
Vendredi 25 septembre : 11h00, course des Dragon ; 12h00, course des Yachts Classiques et Métriques.
Samedi 26 septembre : 11h00, course des Dragon ; 12h00, course des Yachts Classiques et Métriques ; 18h30, remise des prix.
Dimanche 27 septembre : 11h00, course de liaison vers Saint-Tropez.

Concerts tous les soirs
Le village des Régates Royales sera animé tous les soirs par un concert : rock & roll, gitan, jazz, variétés ! Du mouvement après une journée en mer…

Nouvelle collection
Partenaire des Régates Royales depuis 2007, MarinePool propose une nouvelle collection de vêtements dédiés à l’épreuve. T-Shirt, bermuda, blouson, polo, casquette, chemise… portent tous les couleurs et le sigle des Régates Royales de Cannes !

Prévisions météo
Avec l’arrivée d’un double front venu de l’Atlantique, le beau temps et la petite brise de ce lundi vont faire place à un renforcement du vent d’Ouest demain mardi après-midi. Pour autant, le soleil restera de la partie avec très peu de vent en matinée, du Sud-Sud Ouest d’une dizaine de nœuds en début d’après-midi puis quinze à vingt nœuds d’Ouest vers 17h00. Les températures resteront stables autour de 26°C dans l’après-midi et cela va se confirmer pour toute la semaine. Côté vent, la brise va rester plutôt faible à modérée jusqu’à dimanche prochain…

Fuente: Prensa Régates Royales de Cannes

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©Luis Fernandez